dimanche 1 juin 2008

Le pot des créatifs - numéro 4 -

lundi 19 mai


Par une soirée pluvieuse, quelques créatifs se sont réfugiés à la Boate… La rencontre, comme à son habitude, a commencé par un bon verre et quelques toasts avant de passer aux choses sérieuses. Objectif de ce ‘‘ Pot numéro 4 ’’ : approfondir le débat concernant le book du CCS*.
Un grand merci à nos chers concepteurs-rédacteurs, Aurore Lloret et Michel Morel, qui se sont penchés sur la question et ont présenté quelques concepts.

Première piste, un Book en format chéquier (17,5 x 10 cm) à l’italienne. Chaque créatif aurait sa page où il pourrait présenter son univers et ses créations. Puis suivrait une partie « cartes postales » : celles-ci seraient préremplies et prédécoupées. Choisissez un créatif, rédigez votre demande, affranchissez, postez, c’est dans la boite !
Autre piste, un Book avec des cartes de visite détachables…
Puis, d’autres propositions de formats ont été évoquées. Un 15x27cm ou alors un 24x24cm : des formats plus grands, plus élégants et originaux à la fois.

Le débat est ouvert ! On note une préférence pour un format plus grand et une mise en page sobre afin de mettre en valeur les créations. Rien n’empêche de conserver l’aspect pratique et ludique en joignant un petit livre prêt à donner. Il faudrait aussi veiller à exprimer un esprit collectif plutôt qu’un ensemble d’individualités et à ne pas dériver vers une démarche marketing. Autre idée, trouver une thématique, un fil conducteur pour ce livre : une couleur, un mot, un symbole… Des remarques intéressantes ont émergé de cette rencontre et laissent présager un Book surprenant !

Enfin, la priorité de ce projet a été définie : se concentrer sur le contenu avant de poursuivre le débat de la conception du Book et de son look. Dans ce sens, chacun doit agir et envoyer à Jacques Lafaysse quelques uns de ses travaux avant le 6 juin, afin de pouvoir les visionner ensemble lors du prochain pot.
A vous de jouer !

mercredi 14 mai 2008

Le pot des créatifs - numéro 3 -

"...après un dur week-end de loisirs ensoleillés, prenez un lundi soir (21 avril) à La Boate, rassemblez quelques créatifs- créateurs et autres concepteurs multimédia faites leur rencontrer Céline Ananian et...le tour est joué.


Cette jeune fille, Céline A., est dangereuse !
Marseillaise de surcroit c'est un phénomène de société à elle toute seule.
Dans l'univers contemporain du tout virtuel et du tout ludique,
son énooooorme boulot créatif sur www.ma-bimbo.com commence à faire jaser !
Aller sur ce site, évite tous commentaires, a priori.
Toutes les lolitas, petites bombes, bimbos mais aussi l'ado joueuse et la
trentenaire sémillante s'y "retrouvent". Au sens propre et au sens figuré !
Cécile A., au carrefour des modes et des styles, en chatouillant le
réel, transfigure et ouvre d'autres terrains de jeux ou s'expriment
toutes les facettes de "la" féminité.
On aime ou on n'aime pas, mais il faut bien remarquer que tout
celà titille notre voyeurisme masculin. Evidemment.

Céline Ananian :
Le site, créé en décembre 2006, a déjà dépassé les 1 348 586 bimbos inscrites ! Nous comptons 200 000 visiteurs unique par jour. C’est un vrai succès en ligne. Notre public, âgé en moyenne entre 8 et 45 ans, est majoritairement des femmes. Par ailleurs, nous avons aussi un espace forum en ligne dédié aux femmes, parents qui est un vrai lieu d’échanges. En quelques mois, nous avons bâti une réelle communauté qui nous est très fidèle.

Et comme maintenant la gente féminine a son jouet virtuel et addictif,
avec www.mabimbo.com, on attend la version "pour nous les hommes"!
Avec impatience et...curiosité."

pour en savoir plus

vendredi 21 mars 2008

le pot des créatifs - numéro 2 -

Lundi 17 Mars à 19 h 00 : le pot des créatifs commence toujours par un "pot"





Et ensuite on travail ( quand même !!)

première partie
Présentation de l'identité graphique du club



Bravo! à Isabelle Enocq qui avec pour seul brief le manifeste du Club des Créatifs du Sud et un client aussi exigeant qu'une assemblée de professionnels, a relevé le défi de se lancer dans la création de cette identité, bien plus difficile que de créer une identité visuelle pour une entreprise !

La première étape a consisté à observer l'identité visuelle des clubs du même type à commencer par le plus ancien, le Art Director’s Club of New York créé dans les années 20 qui à l’origine regroupait uniquement des directeurs artistiques de presse. Les autres clubs créés par la suite (pour info, le Club des D.A. de Paris existe depuis 1968) prirent tous l'appelation Club des Directeurs Artistiques même si la dénomination n'est pas tout à fait exacte. Notre toute nouvelle association a pris le parti d'une appellation plus large de "Créatifs" et de revendiquer une certaine idée de la création du Sud ; comment à l'aide d'une identité visuelle lui donner sa place et renforcer sa crédibilité dans le mouvement mondial de la création et la communication ?

Après ce rapide audit sur l'identité des clubs en Europe et dans le monde, la deuxième phase de travail a porté sur la recherche de symboles liés au Sud, assez génériques pour être fédérateurs, sans tomber dans le cliché du Sud touristique, et pouvant être porteurs de plusieurs valeurs. La symbolique du soleil s'est très vite imposée et à partir de celle- ci 2 axes de création ont été développés, composés de 3 variantes de logotypes chacun décliné sur l'en-tête de lettre, la carte d'adhérent et une mise en situation sur une ébauche de la couverture du livre.


Le premier axe :
Il découle directement de l'observation des identités des clubs existants, où l'on peut remarquer une prépondérance monochrome de sigles ou de monogrammes construits sur la base des initiales (principalement ADC). Très typographique, cette piste reprend le principe d'un monogramme à partir des initiales CCS. Les courbes généreuses de ces 3 lettres s'emboitent parfaitement pour créer un signe (qui selon le traité typographique peut évoquer un motif de fer forgé) et dont les rondeurs sensuelles viennent s'inscrire dans une structure stable. Ce signe à la fois rond et carré est éclairé par un petit soleil qui vient se placer en exposant, en haut à droite, évoquant à la fois un astérisque* ou un copyright©, et qui symbolise également le sud, la chaleur et l'étincelle créative. Le traité graphique manuel et la couleur chaude de ce soleil accentue cet aspect création libre en opposition avec la composition structurée des lettres évoquant la diversité des métiers et des personnalités qui composent le Club par différentes typographies. Ce symbole est accompagné par le libellé complet de l'entité du Club composé en pavé de typo bâton sur 3 lignes pouvant se positionner verticalement ou horizontalement suivant les applications du logotype.


Le deuxième axe :
Il a également pour point de départ le symbole du soleil mis en scène dans une composition beaucoup plus libre, comme la pupille d'un regard sous une forme calligraphique forte et fluide. Le signe composé de ces deux éléments évoque l'œil, le visuel, base de notre travail graphique mais aussi plus généralement une certaine symbolique de la création pure : le mouvement, la rencontre, l'étincelle... Le traité et les couleurs fortes de ce symbole sont ancrés dans une esthétique qui affirme clairement son origine du Sud, la forme fluide puissante rappelle une corne de taureau, les contrastes de noir et blanc associés au rouge orangé évoquent l'ombre et la lumière écrasante de ce soleil que l'on retrouve comme point d'impact central du logo. Le texte composé en capitales sur 3 lignes dans une typographie bâton simple et forte en contraste avec le symbole mouvant, donne son assise au logotype et les mots "du sud" en rouge soulignent fièrement son appartenance.

Après présentation, commentaires, délibérations, reconnaissance aussi de la difficulté de l'exercice (merci !) et finalement vote à main levé, le logotype retenu est le plus statutaire, le plus en phase avec l'image des autres clubs dans le monde, finalement moins axé vers le Sud que vers le métier et la preuve d'un savoir-faire et d'une expertise. Ce logotype présente un potentiel intéressant dans ses applications grâce à la disposition variable du pavé typographique, le monogramme très lisible peut être utilisé seul comme un sceau et le symbole se résume plutôt bien dans le corps d'un texte sous la forme CCS*.Deuxième partie
Présentation d'une préfiguration du "book des créatifs"

Merci à Philippe Français pour cet exercice de présentation

mardi 19 février 2008

le premier pot des créatifs





Lundi 18 à 19H00
le premier pot des créatifs du sud s'est déroulé chez notre partenaire la
La Bo[a]te
35, rue de la Paix
13001 Marseille
Première partie de la soirée
Nous avons reçu les artistes sélectionnés par La Biennale des Jeunes Créateurs d'Europe et de la Méditerranée 2007, qui se tiendra du 22 au 31 mai 2008 dans la région La Puglia (Les Pouilles) dans le sud de l’ Italie.

Merci aux artistes pour la présentation de leurs projets :

Jessy Gemayel
Elle considère le design et l’objet par sa mémoire, sa trace, son héritage : “On aime le lustre de sa grand-mère, mais on n’a pas forcément envie de l’avoir dans son salon... Ce n’est pas la valeur monétaire qui compte, mais la valeur affective”. Comment manifester l’absence, la disparition, le pays de ses origines [le Liban] ? Dans “Glow in the dark wallpaper”, l’encre phosphorescente appliquée sur le papier peint simule au milieu de la nuit un habitat qui n’existe plus : une plante posée sur une cheminée. Image du passé, fantasme de ce qui existerait de l’autre côté de la pièce, trace de l’ancien locataire ou apparition d’un endroit familier, tout est possible.

Damien Berthier
Le point d’équilibre est un jeu fascinant, dans le travail de Damien Berthier l’empilement repose sur l’idée de l’éphémère : investir un espace [une salle de mariage]. L’exécution peut durer deux heures ou une journée, il y a donc une condition du hasard et de l’amusement. Regardons cette vidéo où l’artiste construit une pyramide avec des sceaux, le geste est fluide, régulier, presque lisse, les sceaux viennent se poser à la perfection sur la rangée du dessous, l’ensemble nous apparaît comme une chorégraphie proche des prouesses de Charlie Chaplin et ironique dans cette manière de nous dire qu’il y a un truc, mais qu’il faut le deviner. Le travail de Damien Berthier n’est pas une construction cachée dans un atelier et que l’on dévoilerait au dernier moment.
Mathieu Hours
Son travail c’est d’abord une ballade en extérieur. A l’affût du bruit de la ville et du temps. Mathieu enregistre des sons concrets. Un micro directionnel pointe un détail au milieu d’un ensemble : la pluie, le bruit d’un moteur, une voix. Le sample est aussi un passage dans ses compositions : le roulement d’une batterie, les vibrations d’une membrane. L’ensemble dégage une atmosphère, une énergie.
Sophie Gonthier
Elle vit à Berlin. Comme beaucoup d’artistes français, elle s’est installée dans cette ville chargée d’histoire. Il y a le poids de la guerre, le mur, Charlie’point et au milieu de tout ça, une culture alternative et underground qui traverse les âges et les générations : Christiane F, Nick Cave, Neubauten, Wim Wenders... Sophie a joué sous le pseudonyme de Rainer Maria et désormais de Satan Maria. Elle chante en français et en anglais, parce que ça lui vient naturellement, parce qu’elle souhaite sortir la langue française de son aristocratie et de ses clivages. Elle partage son temps avec des allemands, des anglais, des américains, des italiens, des français...
Deuxième partie de la soirée
Présentation du livre 2007 du Club des DA Paris Et réflexion sur l'édition du livre "le club des créatifs du sud" pour la fin de l'année 2008
et l'organisation de la soirée de prestige de la communication avec L'UCC-Paca

Le Pot des créatifs c'est tous les 3ème Lundi de chaque Mois
Notez le prochain Le 17 Mars à 18H30 à La bo(a)te